Mise à jour du 6 déc 2023: Les fondues seront livrées le 11 décembre et on peut venir les chercher de 16h à 19h au Centre de Badminton de Malley! Merci pour vos commandes!
Après le succès de la vente de fondue de 2022 (524 paquets vendus!), nous renouvelons cette opération cette année. Comme nous avons eu de très bons retours sur la qualité du mélange proposé, cette fois encore nous nous fournirons à la Fromagerie du Haut-Jorat, mais nous nous y prenons un chouilla plus tôt pour ne pas se faire griller la politesse par les écoles et autres clubs qui comptent eux aussi sur notre goût pour le gruyère et la vacherin fondu pour renflouer leurs caisses!
En pratique, vous trouverez ci-après un formulaire pour récolter des promesses d’achats auprès de votre famille, vos proches et vos voisins. Le produit: Des paquets de 400g d’un mélange pour fondue moitié-moitié vendus au prix de 16 chf / pièce. Une fois le formulaire rempli, il faut le faire parvenir à Nicole au secrétariat (par e-mail ou via la réception du Centre) d’ici au 24 Novembre. Nous irons ensuite chercher les paquets à Peney-le-Jorat et organiserons la distribution début décembre à Malley pour permettre aux récolteurs de promesses de venir chercher et payer leur fromage. Les détails de cette distribution seront communiqués à la fin novembre.
Mise à jour du 20 novembre 2023: La construction d’une passerelle au dessus du court n°1 a été repoussée à l’été 2024. Le texte a été mis à jour en gras.
Toutes les personnes qui passent par Malley le savent bien, la zone est un gigantesque chantier. Le Centre Malley-Lumière se dote d’une nouvelle tour en bois baptisée “Malley Phare”, les rails du futur tramway lausannois se posent à la route de Renens, le viaduc fait peau neuve et, dernier mais pas des moindres, le projet Tilia qui englobe le Centre de Badminton a démarré il y a plusieurs mois. C’est ce dernier qui nous concerne en premier lieu, vu que l’avancée des travaux affecte directement les activités du club, aujourd’hui, demain, et après-demain.
Tilia c’est quoi?
Le coeur du projet est une grande tour, la Tilia Tower, qui sur une vingtaine d’étages proposera logements, bureaux ainsi qu’un hôtel. Le rez-de-chaussée sera dévolu à une espace pour la restauration et le sous-sol à un parking de 150 places. Également inclus dans le projet, l’aménagement de l’espace entre le viaduc et le bâtiment en un parc et de l’ancien parking en esplanade. Enfin, les travaux s’attaqueront également à la rénovation des structures existantes: le Centre de Badminton et la petite tour de bureaux attenante, nommée Tilia West dans le projet, qui accueillera des commerces.
Surprise et délai
Comme toujours avec des chantiers de cette envergure, on sait où on en est, on sait où on aimerait arriver, mais ce à quoi on arrivera exactement et selon quel calendrier demeurent bien plus incertains, les plans se heurtant à la réalité du terrain. Une de ces surprises a été que creuser les fondations de la nouvelle tour a fait un peu bouger la structure du Centre de Badminton, des fissures étant apparues par endroit. En conséquences, des câbles ont été tirée pour renforcer et stabiliser le bâtiment. Suite à cet aléa, le calendrier du projet a été ajusté, repoussant la rénovation du Centre de l’été 2024 à l’été 2025.
Et demain?
D’ici là, les travaux continueront tout de même de nous affecter. Après la perte du parking, le prochain changement prévu est la perte du court n°1 dès janvier 2024durant l’été2024. Le chantier de Tilia West rendra le hall de l’actuel immeuble inaccessible et du coup une rampe d’accès sera installée entre une des porte qui surplombe le n°1 (celle qui donne actuellement sur les containers) ou le mur qui donne sur le parking et la galerie. En l’état, on ne sait pas exactement quelle forme prendra cette rampe et donc si ou comment elle affectera l’accès au coin sport et au local des coach ou encore la possibilité de mettre les équipes et une chaise d’arbitre à cet endroit lors des rencontres de Ligue Nationale A comme on l’a fait jusqu’ici.
Après-demain
Une fois que tout sera terminé, normalement à temps pour le début de la saison 2025-2026, un changement prévu dont il est difficile de mesurer l’impacte pratique sera la nouvelle fonction de la galerie. En l’état, l’idée des architectes et d’utiliser cet axe pour connecter les commerces de Tilia West avec la Tilia Tower et son parking. Cela peut paraitre un peu incongru d’avoir un espace où se mêlent badauds et badistes et on peut craindre la disparition de la cuisine et des toilettes, mais seul l’avenir nous dira quelle forme cette idée prendra en pratique.
BLA dans tout ça?
Badminton Lausanne Association n’est que locataire des terrains auprès de la fondation B4L qui gère le Centre et la fondation elle-même n’est pas propriétaire du bâtiment. Du coup, si nous pouvons suivre l’évolution du projet, nous sommes assez loin des décisions qui sont prises et n’avons pratiquement aucun poids sur elles. L’inconfort de cette situation est encore accru par la grande incertitude du calendrier et les potentielles mauvaises surprises qui peuvent survenir. Du coup, le travail du Comité de BLA sur ce dossier consiste à chercher des alternatives dans le cas ou tout ou partie des activités du club devraient être délocalisées.
Le contenu de ce long mais important texte reprend les informations communiquées aux membres de BLA lors de deux séances d’information organisées les mardi 9 mai et jeudi 11 mai 2023. Certains passages, notamment concernant les dépenses du Club, ont été approfondis pour plus de clarté et ce texte est suivi de certaines des questions posées par les membres lors des séances d’information. Le Comité est à votre disposition si vous avez des questions supplémentaires.
Une fin de saison vient toujours avec son lot de bonnes et mauvaises nouvelles. Pour l’exercice 2022-2023 le bilan sportif global est absolument exceptionnel. Il vous suffit d’explorer les archives des actualités pour voir titres, médailles et promotions s’accumuler. Par contre, celles et ceux qui étaient à l’Assemblée Générale du 30 novembre dernier le savent bien, le bilan comptable est beaucoup moins rose.
Cela fait plusieurs saisons que le club clôture ses exercices avec des pertes. Pour équilibrer les comptes, pas de magie, il faut diminuer les dépenses et/ou augmenter les recettes.
Les dépenses
Sur les dépenses, il n’y a pas tant de leviers que cela que nous pouvons activer pour avoir un impact significatif. Les quatre plus gros objets sont, dans l’ordre, la masse salariale (entraîneurs et secrétariat – plus de la moitié du budget du club), l’équipe de Ligue Nationale A (environ 20% du budget global), la location des terrains (un peu moins de 15%) et les volants (autour de 5%).
Pour la masse salariale, pas vraiment de miracles possibles. On a fait quelques ajustements et optimisations, mais ce montant est proportionnel à la qualité du service que l’on espère offrir en tant que club formateur. La location des terrains est négociée chaque saison (quelle place, pour quel prix), mais ce n’est pas non plus un objet sur lequel on peut faire de grandes économies, même si on décidait de délocaliser certains entraînements (et encore faudrait-il trouver de l’espace quelque part, un défi dans les salles omnisports). Les volants quant à eux sont un éternel problème. Quelle marque, quel modèle et de quelle provenance? La crainte est toujours de vouloir faire une économie qui se transforme finalement en dépense (par exemple, un volant moins cher mais qui s’avère beaucoup moins durable) ce qui favorise lourdement le statu quo.
La LNA est un point particulier. Son financement est séparé de celui du club. C’est-à-dire qu’on présente à notre sponsor principal, la fondation B4L, un budget spécifique pour la LNA qui, si ils l’acceptent, est couvert. En pratique, il y a des chevauchements qui font que la LNA n’est pas totalement isolée du reste de l’activité. Elle implique des coûts (participations aux entraînements, donc des terrains, des volants, des heures d’entraîneurs) et beaucoup de travail de bénévolat. De plus, si on dépasse le budget de l’équipe (ce qui va vraisemblablement être le cas cette saison – mais ce dépassement va être en partie comblé par les recettes de la billetterie des play-offs et l’aide à l’organisation de Swiss Badminton), c’est le club qui paie la note. Le revers de la médaille, ou plutôt sa face, c’est qu’il y a aussi une plus-value manifeste pour la qualité des entraînements, la motivation et les perspectives d’avenir de la relève, ainsi que pour la visibilité et l’aura du club et du badminton dans la région.
Les recettes
Du côté des recettes, il y a cinq blocs principaux. Le soutien de la fondation B4L (en gros la moitié des recettes), les cotisations et frais d’entraînements des membres (en gros un tiers des recettes), les subsides divers (moins d’un dixième), les sponsors (~2%!) et les opérations diverses (un peu moins de 2%).
Sur les subsides et les sponsors, c’est la soupe à la grimace. Pour les subsides, une grande part vient mécaniquement en fonction du nombre d’enfants lausannois et des cours donnés par des moniteurs Jeunesse & Sport. Pour augmenter ce secteur, on espérait décrocher des soutiens substantiels grâce à notre participation à la LNA, comme c’est le cas pour les clubs de basket ou de volley-ball qui jouent dans la plus haute ligue suisse de leur sport. Douche froide: pour Swiss Olympic, le badminton est un sport individuel et comme tous les organismes de soutien s’alignent sur cette définition, on ne peux pas toucher un kopek pour les interclubs, même si c’est le gros des activités compétitives de tous les club de badminton de Suisse. Nous allons tenter de faire des demandes par d’autres biais en faisant valoir le fait qu’on aide à la formation d’athlètes qui sont dans les équipes nationales. Dossier en cours…
Autre gros point noir: les sponsors. Avec peut-être un excès d’optimisme, on comptait sur la visibilité accrue que nous offre la LNA pour trouver des sponsors supplémentaires. Malgré plusieurs années de travail, nous sommes restés pratiquement bredouilles. Vers l’extérieur, on peut blâmer les années COVID, la conjoncture ou encore les conséquences économiques de la guerre en Ukraine. Vers l’intérieur, le manque de résultats du Comité sur ce dossier, malgré ses efforts, et l’absence presque totale de pistes venues des pourtant plus de 200 membres du club. Quoi qu’il en soit le bilan est là: on espérait décrocher 30 mille francs de sponsoring par année et nous n’en sommes même pas à 6 mille.
Une nouveauté depuis l’automne passé a été de tenter de faire des opérations comme source alternative de revenu. Vente de fondues, vente de pâtisseries durant les rencontres de LNA, et, lancée en ce moment, une vente de bières. D’autres projets sont dans les tuyaux à différents stades de développement (repas de soutien, tournoi). Ces opérations demandent pas mal d’efforts de la part de bénévoles, ne rapportent pas énormément d’argent et donc ne sont pas des solutions en elles-mêmes, mais leur contribution à la vie du club nous semble justifier leur existence. L’esprit “club” c’est aussi cela: l’esprit participatif.
Restent les recettes qui viennent des cotisations et de la facturation des entraînements aux membres. En l’état actuel des choses, la très large majorité des membres paient pour leurs entraînements moins, voire beaucoup moins, que la valeur effective (terrains, volants et entraîneurs) de la prestation qui leur est fournie. Sans entrer dans les détails, on le comprend assez facilement quand on voit que, globalement, sur une année, le coût pour organiser les entraînements est environ le double de ce qu’ils nous rapportent, cotisations comprises. Pour un club formateur, ce n’est pas absurde que donner des cours ne soit pas rémunérateur, mais, malheureusement, dans notre situation actuelle, pour trouver un équilibre financier, cette activité au cœur de notre raison d’être ne peut pas être déficitaire dans une telle proportion. Nous devons augmenter les tarifs des entraînements dès la saison prochaine.
On notera au passage que pour la majorité des cours, ces tarifs de prestations sont inchangés depuis 2002, du temps où le financement du club était 100% intégré dans la gestion du Centre et le chiffre d’affaires qui s’y réalisait. Ce n’est plus le cas et nous nous devons d’équilibrer les comptes pour pouvoir continuer d’offrir des prestations exceptionnelles: infrastructure, qualité et nombre d’entraînement, diversité de nos cours (du plaisir, à la compétition), engagement pour la formation des jeunes et toutes les autres activités club que nous proposons. Notre club est un des plus grands clubs formateurs de Suisse. Beaucoup de talent ont éclos à BLA, pour preuve notre titre de champion national avec des joueuses et joueurs du cru. Si nous voulons maintenir un niveau d’entraînement élevé, que cela soit pour les juniors ou les adultes, nous devons adapter le tarif de nos prestations à la situation compliquée du moment.
Les nouveaux tarifs
On l’a dit, actuellement, tout le monde n’est pas à la même enseigne. Du coup, il serait absurde et surtout injuste d’appliquer uniformément une augmentation en pourcentage. De plus, changer les tarifs est également une opportunité de régler d’autres problèmes. L’un d’eux était que les entraînements pour adultes débutants étaient au même prix que ceux pour les adultes moyens et avancés, alors même que leur durée est plus courte. Un autre problème, plus significatif et affectant plus de personnes, était que plusieurs entraînements pour les compétiteurs, juniors ou adultes, avaient un prix fixe, indépendant du nombre de sessions effectuées par semaine. Ainsi, pour 350 francs, certains s’entraînaient une heure hebdomadaire (4ème ligue) et d’autres 5 heures et demi (LNB)! La nouvelle formule généralise la pratique du prix en fonction du nombre de sessions qu’on désire avoir par semaine.
Les lignes générales sont les suivantes: tous les groupes dit “plaisir” dont le prix est actuellement différencié selon le nombre d’entraînements pris par semaine, sont augmentés de 50 francs. Ces groupes étant ceux qui actuellement sont les moins déficitaires. L’augmentation est plus substantielle pour celles et ceux qui bénéficiaient jusqu’ici de tarifs trop favorables pour nos finances. Tous les groupes dit “compétition” sont augmentés de 100 francs pour une session hebdomadaire et 100 francs de plus par session additionnelle.
En pratique, un membre d’une équipe de 3ème ligue qui avait 2 entraînements par semaine, payait entre cours et cotisation 400 francs par année. Pour le même service, le prix sera pour la saison prochaine de 600 francs. Sur les 34 semaines de cours par année, le prix pour un entraînement collectif d’une heure et demi passe donc, dans ce cas, de moins de 6 francs à moins de 9.
L’augmentation la plus importante touche celles et ceux qui s’entraînent actuellement 3 fois par semaine dans des groupes compétition, leur total passant de 400 à 700 francs. Nous comprenons bien que ça ne fait pas plaisir d’être la cible d’une augmentation de 75%, mais nous avons bon espoir qu’on puisse comprendre qu’il n’est pas viable pour le club de donner des cours collectifs pour moins de 4 francs. Pour aider à la mise en perspective, le nouveau tarif de 3 sessions par semaine pour compétiteurs demeure largement plus bas par entraînement que l’ancien tarif de celles et ceux n’avaient qu’une session.
Tous les détails de ces nouveaux prix peuvent être trouvés sur la page Tarifs.
Foire aux questions
Le mail de convocation à ces séances parlait d’une vision à long terme pour le club. Quelle est elle?
La vision à long terme c’est d’opter aujourd’hui pour une augmentation significative des tarifs plutôt que de le faire par petits incréments sur plusieurs années. Faire dès la saison prochaine un exercice avec des chiffres noirs plutôt que de tendre vers cela sur plusieurs années.
Le projet est-il uniquement financier? Il y a t il un projet sportif?
Le projet se doit d’être d’abord financier car c’est la santé économique du club qui permet de faire des projets sportifs. En l’état, on ne peut rien financer, d’où la volonté d’assainir les comptes rapidement.
Est-ce que les membres doivent payer plus parce que le sponsor principal, la fondation B4L, va mal et ne peut pas payer autant qu’avant?
Non. La fondation s’engage sur un montant qui reste similaire à ces dernières années, mais en fin d’exercice cela fait plusieurs saisons qu’on doit leur quémander 10, 20, 30 mille francs supplémentaires pour aider à boucler nos comptes et c’est cela que nous voulons éviter. Même au plus bas des années COVID, la fondation a continué à nous soutenir.
Les prix des entraînements augmentent car nous n’arrivons pas à équilibrer les comptes sans cette augmentation. En l’état, le club sponsorise toutes les personnes qui s’entraînent. Cela fait sens pour les juniors, mais un peu moins pour les adultes. Augmenter les tarifs, c’est diminuer l’importance de ce sponsoring un peu particulier.
La fondation ne pourrait-elle pas nous donner plus d’argent? Est-ce renégocié de saison en saison?
La fondation nous donne l’argent qu’elle veut bien nous donner. On leur soumet une proposition de budget sur la base de laquelle ils établissent le montant de leur sponsoring qui reste d’année en année dans les mêmes eaux. C’est à leur bon vouloir, d’où l’intérêt de trouver d’autres sponsors, même si cette quête est ardue.
Avez vous pensé à proposer des prix “étudiants” ou “jeunes”?
Nous avons estimé que la prestation étant la même, il n’y avait pas de raison de complexifier la grille tarifaire. Cela dit, des demandes individuelles peuvent être faites.
Il y a-t-il des prix ou des aides pour les familles?
Nous continuons d’offrir des prix “famille” avec une table dégressive dès la deuxième personne d’une même famille/ménage. Au delà de cela, il y a toujours la possibilité de soumettre au Comité des demandes d’aide. Ces sont des exceptions et pas la règles, mais chaque année il y en a quelques-unes.
Du coup, pour les entraînements, il n’y a rien qui change?
Potentiellement non, potentiellement oui. Selon les inscriptions que nous recevrons, il s’avérera peut-être que des ajustements dans la grille horaire seront nécessaires. Ce sont les coachs qui en décideront.
Est-ce qu’une personne qui choisit de faire deux entraînements sur trois peut choisir lesquels deux elle fait?
Il est possible de demander les jours d’entraînements que l’on préfère, mais c’est seulement une fois que la majorité des inscriptions sera récoltée qu’on pourra voir si il est possible d’accéder à ces demandes ou non.
Est-ce qu’en cours de saison il sera possible d’ajouter ou de supprimer un entraînement?
Ajouter oui, supprimer non. Si après une demi saison on veut avoir un entraînement supplémentaire, si il y a de la place pour le faire, la personne paiera au pro rata de l’écoulement de la saison, donc 50.- pour ce cours supplémentaire. Pour diminuer… c’est comme un abonnement de fitness: on paie pour un service et si on ne le consomme pas… ainsi va la vie.
Selon les statuts de l’association, le prix des cotisations n’est-il pas soumis au vote de l’AG?
C’est exact pour ce qui concerne les cotisations. Nous parlons ici des prestations, c’est-à-dire du tarif des entraînements, qui font partie du règlement interne. Ce dernier est la prérogative du Comité et ne nécessite donc pas de vote de l’AG. Dans la facturation annuelle les 2 parties, cotisation et prestations, sont séparées.
Update 15 août 2023: Les packs ont été livrés le 30 juin et distribués au cours de l’été. Merci a toutes celles et ceux qui ont participé d’une façon où d’une autre à cette opération!
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Update 7 juin 2023: Presque 200 packs de bière ont été commandés! Merci à toutes celles et ceux qui ont récolté les intentions d’achat. Les bières devraient être livrées vers la fin Juin. Nous vous tiendrons au courant quand vous pourrez venir les chercher.
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Après le succès de la vente de fondue en fin d’année dernière, nous reconduisons le principe ce printemps avec une vente de bières. Pour cette opération notre partenaire est la Brasserie Gonzo, une microbrasserie artisanale qui fait de la créativité son mot d’ordre et dont les étonnantes concoctions sont régulièrement médaillées à la London Beer Competition.
Le principe est des plus simples : les membres du club récoltent des intentions d’achat dans leur entourage à l’aide d’un formulaire (téléchargeable plus bas [NDLR: l’action étant terminée, le formulaire n’est plus disponible]) qu’ils font ensuite parvenir à Nicole au secrétariat d’ici au 31 mai (par e-mail à l’adresse du club ou sur papier à la réception du Centre).
Ceci fait, les bières (des packs de six vendus 25 chf) seront commandées à la brasserie Gonzo sur la base des intentions d’achat et seront livrées au Centre à la mi-juin. Alors, nous contacterons les membres avec les détails de comment et quand ils pourront récupérer les packs à distribuer aux acheteurs. Comme pour les fondues, on ménagera plusieurs plages horaires où les récolteurs de promesses d’achat auront la possibilité de venir chercher au Centre leur commande contre des espèces sonnantes et trébuchantes (pas de Twint : on a besoin d’avoir une trace de qui a payé quoi).
NB: Comme il s’agit de bière, il faut avoir 16 ans ou plus pour venir chercher les packs à Malley.
Si vous n’êtes pas membre de BLA mais désirez soutenir le club en achetant des bières, vous pouvez passer commande directement via notre formulaire de contact, et nous vous informerons à la mi-juin de quand vous pourrez venir les acheter au Centre de Badminton de Malley.
Comme chaque printemps, la saison d’interclub se conclut par les finales vaudoises qui décident du destin des équipes de 3ème et 4ème ligues. Trois formations de Badminton Lausanne Association étaient de la fête le dimanche 14 mai à Yverdon. BLA4 et BLA5, arrivés deuxièmes de leur groupe de 3ème ligue durant la saison se mesuraient au BC Morges 2 et à l’ambitieuse armada du BC Yverdon-les-Bains 4. Étant passé à un souffle de la promotion en 2022, BLA4 avait à coeur de s’imposer lors de cette édition. BLA7 complétait le trio lausannois grâce à la première place obtenue dans son groupe de 4ème ligue. L’appétit venant en mangeant, les invités surprises étaient prêts à devenir l’un des deux promus dans leur tableau à 6 équipes.
C’est la formation de Quang Anh Bui qui a ouvert les feux avec son quart de finale. BLA7, ironie du destin, devait réussir à battre le BC Thierrens, ce qu’il n’était pas parvenu à faire en deux tentatives cette saison. Il faut dire qu’avec Jennifer Maret et Antoine Maire, deux habitués de ligues plus hautes, Simple Homme 1, Double Dames et Double Mixte sont gagnés presque systématiquement par les thierranais, ne laissant aucun droit à l’erreur à leurs adversaires dans les quatre autres matchs si ils veulent s’imposer. Renforcé pour l’occasion par Alexandre Bui, BLA7 est parvenu à parcourir ce chemin étroit pour une victoire 4-3!
Cela a été ensuite au tour de BLA5 de Simon Pahud d’entrer en piste. Une entrée difficile face au BC Yverdon-les-Bains 4, équipe fraîchement descendue de 2ème ligue et qui, pour ces finales, avait dégoté un excellent joueur français éhontément sous-classé. Pas grand chose à faire pour les lausannois, malmenés dans 5 des 7 matchs. Dans les deux restants, Damien Buchilly a sauvé un point en gagnant de belle manière son simple contre un mystifié Théo Welker avant d’offrir une solide résistance dans le Double Mixte associé à Sylvie Boschung. Défaite 1-6.
Focalisé sur l’équipe d’Yverdon, les troupes de Martin Bernard n’en ont pas pour autant oublié de faire le boulot en demi-finale face au BC Morges 2. Nettement devant dans les doubles homogènes, Simple Dame et Simple Hommes 2 et 3, la victoire a été obtenue sans trembler. Le mixte, éternel point d’interrogation, est également tombé dans l’escarcelle lausannoise au terme d’un match serré emporté par Ness Chanthakesone et Anthony Béhar. A son grand dam, le capitaine, lui, offrait le point de l’honneur aux morgiens. Victoire 6-1.
En demi-finale, BLA7 est tombé sur un os. Une très solide équipe d’Yverdon constituée de juniors encadrés par quelques adultes habitués de la 3ème ligue. Impossible de trouver quatre matchs à gagner parmi les sept, et, en ce dimanche, qu’un seul a tourné à la faveur de Lausanne, le Simple Homme 3 de Jérémy Moro. Défaite 1-6.
Pour la petite finale de 3ème ligue, BLA5, un peu comme BLA7 lors de la première rencontre de la journée, devait réussir ce qu’ils n’étaient pas parvenu à faire durant la saison. Mais, en sport, à chaque jour sa vérité et, surtout, à chaque rencontre sa composition. Le Double Dames, Kirsten Rickli / Mathilde Richard a ouvert la voie et le capitaine Simon Pahud l’a suivie en gagnant le Double Hommes associé à Sami Leulmi. Sur le court voisin, Damien Buchilly blessé en début de match n’a pas pu défendre pleinement ses chances, mais pour sauver la situation Clyves Tavazzi a signé une performance de choix en battant le n°1 morgien Curtis Bezençon. Le quatrième point synonyme de victoire est venu avec son calme habituel de Nicolas Angiolini. Bravo à BLA5 pour cette 3ème place!
Pour la finale de 3ème ligue, la première bataille a été sur les feuilles de matchs. Quelle composition pour avoir le plus de chance de l’emporter? Le renfort des yverdonnois jouant le Simple Homme 3 et Martin Bernard ayant été à la peine dans ses précédentes confrontations avec leur n°1 Arnaud Sansonnens, c’est donc William Wuillemin qui a pris la casquette de leader et Arthur Miauton, pour un de ses rares simples de la saison, qui a défié le français Julien Jeandroz classé N3/N2/N2 (un niveau correspondant en Suisse à la première ligue ou même la Ligue Nationale B). Peut-être échaudé par les difficultés de leur paire de mixte en demi, Yverdon a opté d’y mettre leur redoutable renfort, affaiblissant du coup le Double Hommes.
Comme craint, Julien Jeandroz a dominé le Simple Homme 3 malgré la résistance d’Arthur. Plus inquiétant, Matteo Marmillod, vraisemblablement rattrapé par l’enjeu d’un match attendu durant 12 mois, est passé au travers face à Théo Welker et a ainsi donné un deuxième point aux locaux. Pendant qu’on sortait les règles à calculs pour estimer les chances lausannoises après cette défaite, Isalis Karhu-Leperd, venue prêter main forte pour l’occasion, et Ness Chanthakesone ont, comme espéré, gagné le Double Dames et William, dans la lancée de sa médaille d’argent aux Championnats Vaudois, s’est imposé sans coup férir dans son duel face à Arnaud Sansonnens. 2 partout.
Dans le Double Mixte, Ness Chanthakesone et Anthony Béhar ont livré un match d’anthologie, mais la marche est demeurée trop haute. Dos au mur dans cette finale, Athur et Matteo ont fait regretter son choix au capitaine d’Yverdon en gagnant la première manche du Double Hommes sur le fil puis en déroulant dans la seconde. À 3 partout, c’est donc le Simple Dame qui allait décider du titre. L’expérimentée Françoise Rochat Brand n’a pas ménagé ses efforts, mais, intraitable, Isalis a survolé les débats pour donner le titre et la promotion en 2ème ligue à BLA4. Bravo à toutes et tous!
Premiers arrivés et derniers partis, BLA7 a eu fort à faire dans la petite finale de 4ème ligue contre une surprenante équipe du BC Belmont qui les saisons précédentes ferraillaient en 5ème ligue. D’entrée, les lausannois se sont montrés solides. Lisa Belland et Laetitia Béraud ont gagné le Double Dames, Vikas Bhat et Jérémy Moro le Double Hommes et Félix Chase le Simple Homme 3…. tous les trois en trois manches! Le quatrième point est venu du capitaine Quang Anh Bui associé en Mixte à Leatitia Béraud. Bravo pour cette 3ème place! Les deux premiers étant promus en 3ème ligue, être troisième donne un petit espoir d’une promotion sur tapis vert. Wait and see.
Avant la finale de LNA contre l’Union Tafers-Fribourg, il était clair que la partie allait être difficile et serrée. Les résultats des face-à-face durant la saison régulière – une courte victoire fribourgeoise à Tafers et un match nul à Lausanne – donnaient quelques pistes mais aussi une image trompeuse: lors de ces deux rencontres BLA s’était présenté avec des compositions alternatives. Rien de tel pour ce week-end de finale: notre n°1, Nhat Nguyen, initialement incertain, a pu être présent, tout comme Caroline Racloz et Nicolas Gerber, touchés physiquement mais rétablis à temps. Pour se donner de la flexibilité, éviter toute mauvaise surprise et alléger la charge de travail de Milosz Bochat en double, l’expérimenté Emil Holst a été également convoqué, et, en réserve, les jeunes Leila Zarrouk et Lorrain Joliat étaient prêts à se lancer dans la bataille si nécessaire. Mais même dans ces conditions optimales, on savait que rien n’allait être facile. Légèrement favori sur les trois simples messieurs, on estimait que chercher le Double Hommes 1 et le Double Mixte, royaume de l’écossais Alex Dunn, serait compliqué et que dans les trois matchs restants – Double Hommes 2, Double Dames et Simple Dame – cela se jouerait à rien. Toutes ces conjectures ne nous ont pourtant pas préparés au scénario fou de ce week-end.
La rencontre “aller”
La samedi à Tafers les débats se sont ouverts avec le Double Homme 1 et le Double Dames. La paire masculine fribourgeoise, Oliver Schaller, ancien international suisse et actuel champion national de la discipline, associé au susmentionné Alex Dunn, vice-champion d’Europe, avait à ce stade de la saison remporté 13 de leur 14 matchs. Cela dit, lors de leur dernière confrontation, les lausannois Minh Quang Pham et Nhat Nguyen étaient passé très proche de l’exploit. Chez les dames, c’étaient les actuelles championnes de Suisse, Nicole Schaller et Céline Burkart qui attendaient Caroline Racloz et Dounia Pelupessy. Un choc des générations dont le score avant cette finale en était à 3 partout.
Les deux matchs ont d’abord eu un scénario similaire: un premier set emporté clairement par Tafers et un deuxième empoché avec autorité par Lausanne. Les chemins ont ensuite divergé. Dans le Double Dames, Caroline et Dounia peinaient à trouver la carburation juste entre patience et agressivité pour se protéger des anticipations et des contre-attaques de leurs adversaires expérimentées. La sanction: défaite en 4 sets. Chez les messieurs, Minh Quang et Nhat sont parvenus a conserver un peu de la confiance et de l’élan gagnés dans la deuxième manche pour engranger sur la plus petite des marges la troisième et la quatrième! Un point important vu que nous n’étions pas favoris.
Les deux matches suivant ont donné le ton du week-end: tension et imprévisibilité. Le Simple Homme 2 et le Double Hommes 2 proposaient des redites de confrontations qui avaient eu lieu durant la saison régulière. Maxime Pierrehumbert avait battu nettement le gaucher Julian Lehmann et la paire Robin Gerber / Emil Holst s’était imposée facilement contre le danois Rasmus Messerschmidt et le champion suisse de double Andreas Zbinden. En ce jour de finale, rien n’a été net ou facile.
Extrêmement précis dans ses attaques et dans la longueur de ses dégagements et gagnant tous les duels au filet, Julian Lehmann a frustré un Maxime qui, lui, était sur courant alternatif. Les deux premiers sets tombant du côté de Tafers, les supporters Lausannois avaient des sueurs froides. Têtu, Maxime a insisté avec le même plan de jeu et est parvenu a inverser la tendance. C’est lui qui s’est mis a gagner la bataille du filet et a obtenir des lifts qu’il punissait avec bonheur de ses puissants smashes. Dominateur dans les manches trois et quatre, on s’attendait à ce que cela continue dans la cinquième. Que nenni. Un baroud d’honneur de Julian Lehmann a fait dérailler le Pierrehumbert Express et c’est le fribourgeois qui, aidé par la bande du filet, a obtenu trois volants de match! Un rallye plein d’autorité, une prise de risque payante en revers, une passe d’arme au filet et une attaque dans le couloir plus tard, c’était au tour de Maxime à 11-10 d’être à un petit point du but… et au tour de Julien de sauver la mise et de prolonger les débats! Cardiaques s’abstenir. Un nouveau duel au filet emporté par le lausannois lui a offert un deuxième volant de match et, au terme d’un long rallye, le coup signature de Maxime, le smash décroisé, parafait la victoire.
Sur l’autre terrain, Robin et Emil ont déployé leur jeu très propre, basé sur des schémas simples et efficaces. Du double à enseigner dans toutes les écoles de Badminton. 4 victoires sur 5 durant la saison régulière en est bien la preuve. Malheureusement, toute la vitesse du système des sets à 11 points a pu être démontrée dans ce match où un passage à vide d’un poignée de minutes a transformé la situation de serrée dans la quatrième manche avec une avance lausannoise de 2 sets à 1 en un avantage fribourgeois 5-1 dans la manche décisive. Avantage qui s’est hélas révélé rédhibitoire.
Avec un score de 2 à 2 dans la rencontre, l’incertitude était toujours totale au moment où le Simple Dame et le Simple Homme 3 ont débuté. Choc des générations chez les dames à nouveau, Nicole Schaller étant l’adversaire désignée de Dounia Pelupessy. On notera que lors de la demi-finale contre le BC Uzwil, l’ex joueuse internationale de Tafers avait été ménagée en ne jouant que le simple. Pas de tel calcul pour cette finale. Sur l’autre terrain, David Orteu avait pour mission de se défaire du cadet des Schaller, Benedikt.
Étonnante similitudes entre les deux matchs là encore. Après trois manches serrées, Lausanne menait 2 à 1 sur les deux terrains. Difficile alors de ne pas se projeter, en pensant au Simple Homme 1 encore à venir et, sur le papier, promis aux vaudois. La réalité de la compétition nous a vite rattrapés: David Orteu laissait filer une quatrième manche qu’il avait pourtant bien débutée et Nicole Schaller haussait le niveau de son jeu pour obtenir facilement le droit de jouer un set décisif. Aucune pitié pour les nerfs du public!
Un peu comme dans le double dames, il s’agissait pour Dounia de maintenir la main sur le jeu sans se frustrer face à une adversaire qui même sous grosse pression parvenait à trouver de la qualité dans ses coups défensifs pour prolonger les échanges. Dans cette cinquième manche, Dounia est parvenue à garder le bon cap et à poser des questions finalement trop dures pour que Nicole Schaller puisse y répondre. 3-2 Lausanne, et quelques minutes plus tard, 4-2, David Orteu ayant colmaté toutes les brèches dans son jeu pour éviter la même mésaventure quand dans le 4ème set, sa science de la construction des rallyes finissant par écœurer Benedikt Schaller.
Les sourires étaient de mise sur les visages lausannois, mais ils se sont rapidement mués en grimaces. Dans le Simple Homme 1, Nhat Nguyen était plus que mis en difficulté par le bien moins capé Rasmus Messerschmidt. Le trentenaire danois, qui a fugacement pointé le bout de son nez dans le top 100 il y a 5 ans, a fait plus que jouer crânement sa chance face à l’actuel 28ème mondial de 8 ans son cadet. Nhat n’était pas dans un grand jour, fautes directes et erreurs de jugements ne lui laissant que peu de chances face à un Messerschmidt extrêmement précis et clairement pas disposé à offrir le moindre point. Surclassé 11-4 dans la première manche et la seconde prenant la même direction, l’international irlandais a serré les cordons de la bourse au maximum, mettant au défi son adversaire de faire ses points lui-même et, à plus long terme, de gagner le combat physique. Ce n’était pas la stratégie la plus flamboyante, et elle n’a pas permis de sauver le deuxième set, mais être un bon compétiteur c’est aussi accepter de s’adapter aux moyens du jour.
En Double Mixte, c’est Céline Burkart et le très vif Alexander Dunn qui se dressaient sur la route de Caroline Racloz et Milosz Bochat. Premier match de la journée pour le bombardier polonais de Lausanne, mais plutôt qu’être frais, il s’est avéré froid, les débats ne débutant réellement qu’après que les fribourgeois aient pu s’assurer une solide avance. Trop tard donc pour sauver le premier set, mais assez pour espérer une suite compétitive, et compétitive elle a été. Malheureusement, sur un rageant 13-11, se sont les fribourgeois qui se sont envolés deux manches à rien.
On avait cru à la victoire et c’est le spectre d’un match nul qui flottait alors dans la salle des sports du Cycle d’Orientation de Tafers. Heureusement, malmené dans le troisième set, Nhat Nguyen, au charbon, arrivait à prolonger son match alors que, sur le fil du rasoir, la paire Racloz-Bochat faisait de même… avant de se faire coiffer au poteau dans la quatrième manche.
On peut parfois se demander quel est le niveau d’engagement des joueuses et joueurs étrangers qui participent aux interclubs en Suisse, sachant que leurs objectifs sportifs principaux sont, pour la plupart, ailleurs et que la grande majorité n’est présente que pour les week-ends de matchs. Lors de ce Simple Homme 1, aucune ambiguïté: l’engagement était total. Durant plus d’une heure d’un combat homérique, Nhat est parvenu petit-à-petit à épuiser un très vaillant Messerschmidt qui, fatigue oblige, a vu son niveau de jeu initialement stratosphérique légèrement baisser, puis, au bout du bout, s’effondrer. Victoire 5-3 pour Lausanne.
La rencontre “retour”
Si en demi-finale contre Yverdon la victoire du samedi 5 à 3 avait donné énormément de confiance pour le dimanche, le scénario du déplacement à Tafers – aucun match facile, quatre des cinq victoires ayant nécessité 5 manches – ne permettait pas l’ombre d’une certitude. Perdre 6-2 était improbable mais clairement dans le champs des possibles. Plus vraisemblable, mais presque autant craint, une défaite 5-3 était synonyme de “Match en Or”: un 17ème match, joué dans une discipline choisie par élimination. Chaque équipe excluant deux disciplines, il était presque certain que les choses se dirigeraient vers un double hommes de tous les danger.
Si, pour cette rencontre retour, Tafers a gardé exactement la même composition que la veille, faisant le pari que Nicole Schaller serait à même de supporter la charge de quatre matchs, BLA a ajusté sa composition pour palier à l’absence de Maxime Pierrehumbert, en vol pour les États-Unis. David Orteu s’est vu confier la charge du Simple Homme 2 contre Julian Lehmann et Nicolas Gerber celle du Simple Homme 3 face à Benedikt Schaller.
L’ordre des matchs est souvent un problème complexe, pour ménager untel, en fatiguer un autre, limiter les pauses en respectant les temps de repos et utiliser le pression du score. De façon assez mystérieuse, le choix a été fait de commencer par deux matchs perdus à l’aller: le Double Dames et le Double Hommes 2. L’idée était peut-être que si l’un deux se soldait par une victoire lausannoise, c’est une chappe de plomb qui serait alors tombée sur les espoirs fribourgeois.
Les même acteurs que la veille mais un scénario légèrement différent. Chez les hommes c’est la paire Zbinden-Messerschmidt qui s’est cette fois détachée la première. Retrouvant de la sérénité en cours de partie, Robin et Emil sont parvenus à remonter de deux manches à rien. Dans la cinquième, riche en rallyes spectaculaires, les fribourgeois se sont montrés un rien plus résistant défensivement et un tout petit plus avare en déchet offensif, l’un et l’autre se composant pour leur assurer la victoire.
Variation également dans le Double Dames. Après avoir dominé le premier set 11-3, Bukart et Schaller ont dû subir la loi de Caroline et Dounia dans les manches deux et trois. Pas de “syndrome du 4ème set” dans ce match, pas de relâchement livrant à l’équipe menée la quatrième manche sur un plateau. Les échanges sont restés âpres et tendus, mais se sont les plus aguerries des compétitrices qui ont passé l’épaule.
Décidées à prendre leur revanche, Caroline et Dounia ont démarré le set décisif en boulet de canon, menant rapidement 7-3, puis 8-4. L’expérience paie peut-être dans ce genre de situation, les fribourgeoises sont parvenues à gratter petit à petit leur retard. Dans une salle surchauffée, ce sont les locales qui ont tout de même obtenu le premier volant de match (attaque out d’un cheveu), puis le deuxième (sauvé avec panache par Burkart/Schaller). Malheureusement, le troisième a été pour l’équipe visiteuse qui l’a converti grâce à une faute en retour. Un crève-cœur ramenant le score du week-end à 5 partout. Il fallait alors aux lausannois des trésors de philosophie pour se dire que la situation restait inchangée, vu que ces matchs avait également été perdus la veille.
Les deux matchs suivants ont été le Double Homme 1 et le Simple Homme 2. Si le premier était une autre redite du samedi, Minh Quang et Nhat avaient pour mission de répéter l’exploit de battre Schaller et Dunn, le second, David Orteu contre Julian Lehmann, était inédit cette saison. Les statisticiens se souvenaient d’une victoire nette de David en 2019 et essayaient d’oublier une défaite de 2022 pour laquelle, de retour d’Allemagne pour dépanner, le vaudois n’était pas entraîné.
La soupe à la grimace continuait avec la perte 10-12 du premier set du double. Il fallait un électrochoc pour relancer la dynamique positive et il est venu de la raquette de David, débutant son match par un cinglant 8-0. Dans la foulée, le double gagnait la deuxième manche. Le thème du week-end étant les montagnes russes émotionnelles, on se prenait la tête à deux mains quelques minutes plus tard, Schaller-Dunn ne faisant qu’une bouchée de la 3ème manche et Lehmann recollant à 1-1. Des haut et des bas toujours, Minh et Nhat ont sauvés brillamment trois volants de match avant de céder 10-12 pour un troisième point fribourgeois de la journée. Un point important car il ramenait l’équilibre théorique des forces à 4-4.
Pas déstabilisé par les mésaventures du court voisin, David a pris la mesure du jeu de son adversaire et mené de bout en bout les manches trois et quatre, pour enfin mettre BLA sur le tableau du score, montrant la voie à Dounia et Nicolas pour leurs simples, respectivement contre Nicole et Benedikt Schaller. Le Simple Dame pris rapidement une tournure aussi heureuse qu’inattendue. La nuit et l’analyse vidéo portant clairement conseille et l’accumulation des matchs s’avérant peut-être trop importante pour Nicole Schaller, Dounia n’a laissé aucune chance à son adversaire, ne lui abandonnant que 15 petits points en trois manches.
Le Simple Homme 3 a été une toute autre histoire. Vainqueur d’un duel en cinq manches contre Benedikt Schaller durant la saison, Nicolas n’est pas parvenu en ce jour de finale à rééditer une performance du même calibre. Commettant des tombereaux de fautes, autant en défense qu’en attaque, il laissait Schaller engranger les deux premières manches bien trop facilement. Une bonne réaction dans le troisième set a fait bourgeonner l’espoir d’une de ces remontées héroïques dont Nicolas a le secret, mais, le retour inopportun des fautes a élagué le bourgeon.
À ce stade, c’est donc 4 à 2 que l’Union Tafers-Fribourg menait, avec comme deux matchs restants un Simple Homme 1 normalement promis à Lausanne grâce à Nhat Nguyen – mais les certitudes n’étaient plus vraiment de mise après la résistance farouche proposée par Messerschmidt le samedi – et un double mixte avec un ballotage favorable à Tafers. Un petit parfum de 3-5 et donc de Match en Or flottait, sachant que l’on n’osait pas imaginer une mortifiante défaite 2-6 ni rêver à un nul 4-4 donnant à BLA le titre.
Comme pratiquement rien dans ce week-end ne pouvait se dérouler tranquillement, Rasmus Messerschmidt a commencé par pulvériser Nhat 11-4. Ça a jeté un froid, sauf dans le kop fribourgeois. Retour de manivelle une dizaine de minutes plus tard, Caroline Racloz et Milosz Bochat ont arraché in extremis le premier set du mixte 15-13 face à Céline Burkart et Alex Dunn, et Nhat est revenu relativement sereinement à une manche partout. Parvenant à ne pas laisser les choses se compliquer comme la veille, le jeune olympien irlandais a accru son emprise sur le match, Messerschmidt n’avait peut-être pas les réserves pour, deux jours de suite, proposer du très haut niveau durant plus d’une heure. Verdict: 4-11, 11-9. 11-6, 11-3 pour Nhat.
Restait donc le mixte. Celles et ceux qui étaient du déplacement à Adliswil le 31 mars 2019 pour le barrage de promotion en LNA ne pouvaient qu’avoir un sentiment de déjà-vu: Caroline et Milosz en David confronté à un Goliath. En 2019, c’étaient les multiples champions de Finlande Sonja Pekkola et Anton Kaisti, et, en ce jour, Burkart-Dunn, battu a la régulière qu’une seule fois cette saison et jamais la saison passée.
Après le gain de la manche initiale au forceps, la réponse fut rude: 5-11. Mais on n’en avait pas fini pour autant avec les montagnes russes. Dans le troisième set, les deux paires sont restées au coude-à-coude jusqu’à 11-11. Irrespirable. Deux brefs rallyes plus tard et Malley chavirait: 13-11 pour Caroline et Milosz. Mais à peine s’étions nous pris à rêver que le “syndrome du 4ème set” frappait et frappait fort: 3-11. Ce qui a suivit fait partie de la magie du sport: une histoire qui s’écrit sous nos yeux et dans laquelle tout où presque est possible. De nul part, Caroline et Milsoz ont complètement retourné la dynamique du match et, à la façon d’un emballage final dans une course de demi-fond, ils ont sprinté vers la ligne d’arrivée en laissant Burkart et Dunn sur place. Comme dans un rêve, mais un rêve devenu réalité.
Le samedi 22 avril a eu lieu à Malley le Masters Vaudois 2023. Pour la deuxième année, BLA a eu la charge d’organiser en collaboration avec l’Association Vaudoise de Badminton cet événement, point d’orgue du Circuit Junior cantonal. Deux disciplines – le simple dame et le simple homme – quatre catégories d’âge – moins de 11, 13, 15 et 19 ans – dans lesquelles les huit meilleurs de la saison 2022-2023 étaient invités à s’affronter pour les titres de champions vaudois. 48 badistes en herbe ont répondu à l’appel et 80 matchs, beaucoup de sueur et quelques larmes plus tard les podiums, synonymes de qualification pour le Masters Romand du 10 Juin à Orbe étaient connus.
Un grand merci à la banque Raiffeisen et au Comité International Olympique pour les prix et à Mayor Sanitaire pour son soutien. Merci également à tous les bénévoles qui assurent le succès de telles manifestations et a Mathieu Besson pour toutes les photos de cette journée. Merci encore aux parents, accompagnants et coachs, non seulement pour leur engagement aux côtés des juniors, mais aussi car ce sont eux qui donnent le ton de ce type de manifestation et c’est donc grâce à eux que tout se déroule dans la bonne humeur et le fair-play. Et, pour conclure, bravo à toutes les joueuses et tous les joueurs!
Finir premier de la saison régulière c’est très bien, mais une fois en play-offs tout reste à faire. Favori et outsider sont des étiquettes qui ne veulent pas dire grand chose à ce stade de la compétition où les forces en présence, la forme du jour, la gestion des nerfs ou encore les compatibilités de style de jeu peuvent faire pencher la balance d’un côté ou de l’autre. C’est néanmoins en confiance que l’équipe de BLA s’est présentée à Yverdon le samedi 15 avril, tous les titulaires habituels étant là et en forme. Les choses étaient un peu moins claires du côté du BC Yverdon-les-Bains: Certains piliers de l’équipe manquant à l’appel c’est dans une composition inédite que les yverdonnois ont dû s’aligner.
Les premiers matchs ont souri à Lausanne. Malgré la venue d’une spécialiste de double écossaise, Ciara Torrence, pour épauler Julie Franconville, la paire Caroline Racloz et Dounia Pelupessy n’a pas tremblé et a plié l’affaire en 4 manches. Dans le double hommes 2, Robin Gerber, de retour de blessure juste à temps pour ces play-offs, et Milosz Bochat ont dû batailler 5 sets pour décrocher un point important face au danois Joel Eipe et à Arthur Boudier. Important car, clairement, le chemin le plus réaliste pour une victoire yverdonnoise passait par les doubles messieurs.
Dans cette discipline, Nhat Nguyen et Minh Quang Pham avaient fort à faire face à la paire formée du spécialiste de double français Lucas Corvée et de la figure tutélaire du badminton suisse récent, Anthony Dumartherray. Remontés héroïquement d’un déficit de deux manches pour en obtenir une cinquième, les lausannois y ont malheureusement été dominés. Un point critique pour Yverdon, car, sur le papier, les simples de BLA étaient très dur à aller chercher.
Dans le simple homme 1, Nhat Nguyen n’a en effet pas eu besoin de forcer outre mesure pour s’imposer face à Anthony Dumartheray et dans le simple homme 3, David Orteu a fait parler sa science du jeu pour contrôler Arthur Boudier. Les débats étaient plus serrés en simple homme 2, avec une belle opposition de style entre l’attaque de Maxime Pierrehumbert et la défense de Christophe Debétaz. Maxime menait deux manches à rien quand malheureusement son adversaire a été contraint d’abandonner sur blessure. On lui souhaite un prompt et total rétablissement.
En simple dame, Dounia Pelupessy restait sur trois victoires face à son adversaire du jour, Julie Franconville, dont deux durant la saison régulière, mais aucune n’avait été facile. Ramenant toujours beaucoup de volants et ne baissant jamais les bras, la joueuse du BC Yverdon-les-Bains a l’art de frustrer ses adversaires. Si dans la première manche Dounia a trouvé le bon équilibre entre patience et agressivité, la pugnacité de Julie le lui a fait perdre et, hélas, cette juste carburation n’a pas pu être retrouvée à temps.
Restait le mixte, un point qui avait le poids d’une victoire pour Lausanne, car on imaginait mal comment Yverdon après un 6-2 aurait pu combler sont retard le lendemain. Caroline Racloz et Milosz Bochat se sont montrés une fois de plus extrêmement difficiles à battre. Ce n’est qu’au bout d’une empoignade spectaculaire en cinq sets et après avoir sauvé un volant de match que le duo franco-écossais Corvée-Torrence a obtenu ce point de l’espoir.
Avec cette victoire 5-3, le ballotage demeurait très en faveur de Badminton Lausanne Association, mais, une fois de plus, seule la réalité du terrain compte. Il fallait trouver 4 victoires devant les 200 fans réunis le dimanche à Malley.
Dans deux remakes de la veille, Nhat Nguyen n’a laissé aucune chance à Anthony Dumartheray en simple homme 1, et Dounia Pelupessy n’est pas parvenue, malgré tous ses efforts, à prendre sa revanche sur Julie Franconville. Même distribution, même spectacle mais différent résultat par contre en double mixte. Cette fois, ce sont Caroline Racloz et Milosz Bochat qui ont sauvé un volant de match pour Torrence et Corvée au cinquième set avant de s’imposer 12-10 devant une tribune extatique.
En simple homme 3, c’était au tour de Nicolas Gerber de briller dans la logique d’alternance établie à ce poste pour la saison. Le duel avec Arthur Boudier est resté serré jusqu’au gain de la troisième manche après quoi les vannes se sont ouvertes et Nicolas a fondu sur la victoire.
Menant 3-1, il ne manquait plus qu’un succès à BLA. Le double hommes 1 en prenait la direction, Minh Quang Pham et Nhat Nguyen ayant empoché les deux premiers sets face à Corvée-Dumartheray, mais sur l’autre terrain Maxime Pierrehumbert leur a grillé la politesse en s’imposant nettement sur le remplaçant Nicolas Franconville. Dès le dernier point marqué toute l’équipe a envahi le court pour se lancer dans une ronde endiablée puis remercier le public.
Prochaine étape, la final des 6 et 7 mai prochains face à l’Union Tafers-Fribourg qui a battu au match en or (un 17éme match en cas de 8 à 8) les tenants du titre, le BC Uzwil. On espère vous y voir en nombre pour encore plus d’émotions!
La saison régulière d’interclubs s’est achevée le 31 mars. C’est donc l’occasion de passer en revue les résultats des neufs équipes de BLA qui étaient engagées dans les différentes ligues. Le résultat d’ensemble est excellent!
Ligue Senior
Après un bref hiatus, BLA a fait son retour cette saison en Ligue Senior vaudoise et quel retour! Dans ces rencontres en quatre matchs (un double dames, un double hommes et deux doubles mixtes), Monique Bastien et son équipe se sont montrés intraitables, ne laissant que des miettes à leurs adversaires. La capitaine affichant même un impressionnant 17-0 sur la saison! On l’aura compris, BLA a terminé premier dans ce groupe de 7 équipes. Félicitations à toutes et tous!
5ème Ligue
Si le début de saison de l’équipe des non-licenciés a été difficile, une fois trouvé leur rythme de croisière ils ont presque été inarrêtables, engrangeant 16 points lors des 7 dernières rencontres! Au final, BLA8 termine sa saison sur les talons des leaders à une belle troisième place. Les principaux artisans de ce bon résultat, outre l’organisation du capitaine Christian Heiniger, ont été Damien Tornincasa et Markus Bonda avec 24 victoires et seulement 7 revers à eux deux.
4ème Ligue
Nos deux équipes de quatrième ligue ont connu des fortunes différentes. Dans le groupe 41, coup d’essai et coup de maître pour le nouveau capitaine de BLA7 Quang Anh Bui: son effectif expérimenté est parvenu à se glisser à la première place! Un résultat qui s’est joué sur des détails car seulement trois petits points séparent le quatrième du premier. Grâce à cette performance, l’équipe a obtenu son ticket pour les finales vaudoises qui se dérouleront le dimanche 14 mai à Yverdon. Bravo à toutes et tous et particulièrement à Lisa Belland, Vikas Bhat et Jeremy Moro, impliqués dans les trois quarts des matchs gagnés par leur équipe!
Chez BLA6, on n’est malheureusement pas à pareille fête. Leur groupe a été dominé par deux autres formations et du coup il était difficile de faire mieux que ce qui a été fait: BLA6 a assuré une solide 3ème place. L’effectif de l’équipe du capitaine Stéphane Henchoz comporte quelques compétiteurs d’expérience, à commencer par lui-même, mais la grande partie de ses troupes est composée de nombreux juniors et nouveaux licenciés qui font leurs premiers pas où presque en interclubs. Du coup, ce n’est pas moins de 21 badistes qui ont participé à cette aventure.
3ème Ligue
BLA7 ne sera pas la seule équipe du club à batailler lors des finales vaudoises du 14 mai : nos deux équipes de troisième ligue seront également du voyage.
Pour BLA5 du capitaine Simon Pahud, le scénario de la saison a ressemblé un peu à celui de BLA7: quatre équipes avaient des niveaux proches et il y a donc eu peu d’écart à l’arrivée. BLA5 a tiré son épingle du jeu et accroché la deuxième place. Un coup de chapeau aux joueuses, Sylvie Boschung et Mathilde Richard, qui ont tenu la baraque et aussi à Damien Buchilly qui affiche un parfait 8 sur 8!
Avec BLA2 monté en LNB, la mission était claire pour BLA3 : grimper de la 2ème à la 1ère ligue. Entre vétérans expérimentés, juniors en constante progression et l’arrivée de joueuses aguerries, l’équipe avait toutes les cartes en main pour y parvenir, mais encore fallait il doucher les velléités de promotion de clubs genevois. Cela été fait et très bien fait: avec 35 points sur 42 possible, BLA3 a fini largement en tête du groupe 201 et est donc promu! Il y a eu beaucoup de performances de choix au fil de la saison, mais si on doit en souligner qu’une, c’est le parfait 18 sur 18 de Marine Bourqui!
Ligue Nationale B
Pour sa première saison en LNB, BLA2 n’a pas fait dans la dentelle. Un mélange efficace d’expérience et de jeunesse a permis au nouveau capitaine Malik Zarrouk et à ses joueurs de se hisser à la deuxième place du classement! Si Yverdon est resté hors d’atteinte, BLA2 est tout de même parvenu à doubler La Chaux-de-Fonds, fraîchement descendu de LNA. Là aussi les performances de choix ne manquent pas (et on peut en voir une grande partie sur notre chaine youTube), mais soulignons l’irréprochable 12-0 de Jeremy Poy.
La formule de la Ligue Nationale A est simple: huit équipes et une saison régulière faite de rencontres aller et retour au bout de laquelle une formation est reléguée et quatre vont en play-offs. Après un très bon début de saison, faire partie du carré d’élus semblait tout à fait réalisable pour notre équipe première, mais il restait un obstacle de taille: le double tour des 25 et 26 février. Privés de trois titulaires (Caroline, Dounia et Minh Quang) et d’une remplaçante (Leila) en tournoi en Ouganda et en Italie respectivement, on savait longtemps à l’avance que les choses allaient être compliquées. Comme un quatrième pilier de l’équipe (Robin) a dû malheureusement déclarer forfait sur blessure, l’incertitude était grande.
Au final, le week-end s’est déroulé bien mieux que craint. Confrontée à deux adversaires légèrement affaiblis, BLA1 a obtenu deux victoires malgré sa composition lourdement remaniée. Avec ces 6 points supplémentaires, notre équipe conforte donc sa place en tête du classement et s’assure à 99% d’être en play-offs ! Seul un scénario totalement rocambolesque impliquant deux défaites écrasantes lors des deux derniers tours de saison régulière (les 18 et 19 mars) en plus de nombreux résultats défavorables dans les autres rencontres pourrait venir nous mettre des bâtons dans les roues.
La demi-finale des play-offs, qui se jouera les 15 et 16 avril prochains, se déroule également selon un format aller-retour. Contre qui? Quel jour en déplacement, quel jour à la maison ? Pour le savoir il faudra attendre la fin de la saison régulière, mais réservez déjà votre week-end et parlez-en autour de vous ! Celles et ceux qui étaient là pour le match de promotion contre le BC Adliswil en 2019 se souviennent encore de la façon dont Malley s’était mué en chaudron en ébullition. On espère le même genre d’ambiance de folie à la mi-avril !
Mise à jour du 19 mars : La saison régulière s’est terminée et on sait désormais que BLA affrontera le BC Yverdon-les-Bains, le samedi à l’extérieur et le dimanche à Malley.
Sans vouloir se projeter trop loin, rappelons pour conclure que dans l’ère moderne du championnat suisse interclubs (de 1977 à nos jours) l’incarnation précédente du club, le BC Olympic Lausanne, a été sacrée championne neuf fois entre 1987 et 1996. Un record partagé avec les différentes moutures du club de Saint-Gall.